Les puristes vous diront que ce Vin nouveau du Tue-Bœuf n'est pas "nature" puisqu'il contient 21 mg/l de soufre total. Certes, on n'est pas à moins de 10 mg/l, mais c'est justement cette dose infime de sulfite qui fait que ce vin est d'une pureté totale – c'en est même diabolique. Si vous le buviez à l'aveugle, vous partiriez sur un très beau Sancerre (ou Pouilly-Fumé) d'un grand producteur, sans vous douter que vous dégustez en fait la "p'tite cuvée" des Puzelat Brothers. À 11.90 €, on peut dire que c'est cadeau. Et celui-là, vous n'allez pas le revendre sur Amazon ;-)
La robe est jaune paille, brillante.
Le nez est expressif, sur le bourgeon de cassis, la bergamote et le fruit de la passion;
La bouche est ronde, croquante, savoureuse, avec une fraîcheur cristalline qui vous immerge totalement. Vous n'avez pas l'impression de plonger dans un lac d'eau pure : vous êtes le lac. Progressivement, cette eau passe à un état presque gazeux /minéral, et devient impalpable, irréelle, si ce n'est par ses arômes caillouteux / citronnés.
La finale est finement mâchue, mêlant des notes crayeuses à l'écorce d'agrume, avec un retour du bourgeon de cassis, et une persistance sur le menthol et le poivre cubèbe (poivre "citronné" pas piquant).
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