lundi 21 décembre 2020

On dérive joliment vers 2017...

Pas besoin de m'envoyer des commentaires pour me signaler que nous passons bientôt en 2021et non en 2017. Je le sais. C'est La dérive qui bascule de 2016 à 2017. Je vous avais parlé de ce vin il y a deux mois avec enthousiasme. Je ne savais pas que le millésime arrivait à son terme. Mais voilà, c'est comme ça, on n'y peut rien. Restait à espérer que le 2017 soit digne de son prédécesseur. Après dégustation, il s'avère assez différent tout en gardant un air de famille. Il s'avère moins "monstrueux" et plus abordable dès l'ouverture, avec un élevage quasi imperceptible. Bref, on est moins dans la sensation forte et plus dans la séduction. Chacun jugera si c'est une bonne chose ou pas. 

La robe est pourpre très sombre, quasi opaque. 

Le nez est fin, classieux, sur la crème de fruits noirs, la violette, le poivre, l'encens, le graphite... 

La bouche est élancée, tendue par un fil invisible, tout en déployant une matière ample, finement veloutée, à la chair dense, profonde, plus robuste qu'elle n'y paraît au premier abord.  L'aromatique poursuit sur le fruit noir mûr, rafraîchi par une touche mentholée. 

La tension se prolonge en finale, soulignée par des tanins puissants mais déjà bien fondus. C'est seulement à ce moment-là que l'élevage pointe son nez, ajoutant à la crème de mûre des notes épicées et grillées. Et une persistance sur le menthol et le poivre. 







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire