Cela faisait 2-3 ans que je n'avais pas regoûté K-Nom du Clos Troteligotte – le caviste qui vous raconte qu'il goûte TOUS ses vins chaque année est soit un menteur, soit n'a que 200-300 références... mais quand on dépasse les 2000, c'est compliqué. Eh bien, c'est d'une gourmandise irrésistible ... une fois que l'on s'est débarrassé du gaz carbonique perceptible à l'ouverture. Le mieux est de vider dans une carafe et de secouer quelques fois cette dernière. En une petite heure, c'était résolu, ce qui est plutôt rapide – parfois, au bout de 24 h, ça "picote" encore...
Dans cette cuvée, le malbec est complété par un peu de merlot. C'est peut-être le secret de sa grande buvabilité !
La robe est pourpre très sombre, presque opaque.
Le nez pète le fruit, sur le coulis de mûre, la tarte à la myrtille, avec une belle pincée d'épices et une petite touche lactée.
La bouche est ronde, veloutée, enveloppante, avec une matière charnue, pulpeuse, pleine de fruit et de fraîcheur, et toujours les épices perçus au nez. L'équilibre est le maître-mot : malgré la générosité du breuvage, non seulement on ne sature pas, mais on redemande !
La finale possède une belle mâche "Sud-Ouest" renforcée par le crayeux du calcaire local, mais l'expressivité du fruit (mûre à donf !) reprend rapidement le dessus, prolongé par les épices douces, la cerise noire et le cacao en poudre.
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